Why Go-to-Market Africa ?

Pourquoi Go-To-Market Africa ?

Origine : Une passion - l’Afrique mêlée à une forte expérience professionnelle à travers ce continent. Une conviction - son potentiel exceptionnel : l’Afrique doit faire partie de tout plan stratégique.

Mission : Décrypter et comprendre les marchés africains afin de promouvoir une attitude dite de « Go-To-Market » sur le continent. Proposer – de manière interactive - des conseils et des « clefs » pratiques pour aider à faire du business en Afrique.

Objectifs Concrets : Au moins un bon conseil / une bonne info par semaine. Au moins une entreprise par semaine qui intègre l’Afrique dans son plan stratégique. Développer une attitude Go-to-Market Africa !

La participation se fait en Anglais ou en Français.

Why Go-To-Market Africa ?

Origin : A passion for Africa mixed with a strong professional experience across the continent. We are deeply convinced of its exceptional potential : Africa must be integrated in all business strategies.

Mission : Decipher and understand African markets in order to concretely “Go-to-Market” in Africa. Propose an interactive platform to come up with practical business practices and tips that will help in doing business in Africa.

Concrete Objectives : Share at least one good reflex / info per week, have at least one company integrating Africa in its strategic plan every week. Develop a real go getter attitude in Africa !

Participation is either in English or in French.

Tuesday, July 24, 2012

Faire du business en Afrique - est-ce possible ?


La question figée aux lèvres de nombreuses entreprises qui n’ont pas encore gouté au business en Afrique ou celles qui ont pu vivre des déconvenues directes ou indirectes est : est-il possible de faire du business en Afrique ?

On peut déjà commencer en listant certains des facteurs qui mènent à se poser ce genre de questions :

- La peur de l’inconnu. En effet, bon nombre d’entreprises ne connaissent rien aux pays et aux marchés africains donc difficile de franchir le pas.
- Les idées reçues sur l’Afrique qui ne peignent pas forcément un portrait encourageant.
- Les « porte-sinistroses » – qui pour la plupart ne font que prêcher des théories de terreur fantaisiste pour démotiver la concurrence ou encore pour positionner leurs services.
- La peur de ne pas se faire payer. En mettant les pares-fou qui vont bien (% de paiement à la commande, etc.), les risques sont limités.

Ces facteurs sont à relativiser si on veut avancer. Et au fond, les seules vraies questions que cachent ces facteurs sont : comment s’y prendre ? par où et quand commencer ?

Il y a des axes certains de développement et de nombreuses opportunités. La croissance africaine est réelle – tous les chiffres pointent dans ce sens. La réponse est donc oui – si vous commencez par le début.

Le début c’est :
- Quelque chose d’intéressant à vendre et un minimum de recherche quant aux types de marchés / clients « réceptifs ». Plutôt évident mais toujours bon à rappeler.
- Cibler une région / un pays spécifique.
- Prendre le temps d’aller sur le terrain.
- Se donner le temps : un an minimum.
(Sylvain)

Sunday, July 15, 2012

Les salons professionnels en Afrique


Pourquoi participer à un salon professionnel ou un séminaire spécifique
- Vous souhaitez comprendre la dynamique / les besoins d'un marché
- Vous n'avez pas de contacts particuliers dans un pays ou une sous-région
- Vous souhaitez trouver des partenaires 
- Vous avez besoin d'une justification pour un déplacement dans tel ou tel pays

Ce dernier point peut paraitre trivial mais il est fondamental pour votre succès en Afrique. En effet, pour faire du business en Afrique vous devrez aller sur place et la dynamique local veut que si vous prenez la peine de vous déplacer - et pas seulement pour 24h - vous allez pouvoir explorer des opportunités intéressantes, crédibiliser votre approche et construire votre stratégie.
Los de ces événements, soyez réaliste : vous ne récupérerez pas forcément de business immédiat, mais au moins vous comprendrez un peu mieux la dynamique du marché et commencerez à vous constituer un réseau.

Le choix de l'événement dépendra de l'intérêt perçu, de votre agenda et de votre budget. 

Note importante : il y a quelques événements incontournables dépendant de votre industrie. Par exemple dans les télécoms - le salon le plus important est celui du Cap qui a lieu en Novembre. Dans ce secteur, vous trouverez des salons / rendez-vous plus régionaux qui peuvent avoir leur importance. Par exemple, vous souhaitez étendre votre champ d'action sur l'Afrique de l'Est - un salon a lieu au printemps au Kenya - cela vous permettra à moindre coût de rencontrer bon nombre d'acteurs régionaux.
 
Le mode de participation à privilégier est souvent celui d'être visiteur - cela vous coutera nettement moins cher et vous verrez du monde de toute façon sans avoir la contrainte de monter et de "monitorer" un stand. 

Par contre, si vous participez à un salon en tant qu'exposant – pour que l’expérience soit plus percutente – récupérez un "slot" de speaker. Cela vous donnera une crédibilité certaine vis à vis vos interlocuteurs. 
(Sylvain) 

Sunday, June 26, 2011

Quelques bonnes pratiques pour réussir en Afrique

Je vais partager ici quelques pratiques importantes pour réussir en Afrique :
- Proposer du "clef en main" : Si vous vendez des "solutions" (des équipements, du HW et/ou du SW qui doivent être installés / intégrés), il ne faut pas vous attendre à avoir d’un côté la MOE, de l’autre la MOA (tel un marché publique français par exemple).
Un fournisseur qui réussit en Afrique propose une solutions globales  - du cahier des charges à la recette en passant par l'installation, la fourniture des équipements - voire même en option dans tous les cas - les équipements tierces nécessaires. C'est à dire - si vous vendez par exemple des applications - soyez prêts à fournir les serveurs - au moins en option.

- Inclure de la formation : indépendamment du besoin naturel de former afin d'assurer une bonne utilisation des solutions vendues, les Africains sont "fans" de formation – vous verrez très souvent les diplômes même pour des formations de 2 jours sur les murs de vos interlocuteurs.  Par exemple - chez un opérateur au Soudan, j'ai croisé des gens qui connaissent Lannion en France – pourquoi me direz-vous ? Parce que c’est là que vous trouverez l’un des centres de formation Alcatel en France. Si un opérateur mobile a de l’Alcatel – clairement, quelques uns de ses ingénieurs sont passés par là. 

De manière générale et à tout stade de la vente ("engagement' intitial, au moment d'établir le contrat, après la vente, etc.), n'hésitez pas à proposer de la formation (sur site voire même dans vos locaux à l'étranger dans votre pays d'origine et/ou dans un pays facile d'accès pour votre / vos client(s)) ou incluses dans vos contrats de maintenance  par exemple. Cela crédibilisera votre offre et positionnement général.

- Assurer un excellent support - que ce soit en direct ou via un partenaire crédible (que vous aurez formé en vous assurant toujours d'avoir mis en place un niveau 2 de support de votre côté) - est fondamental.

Trop d'entreprises "dump" leurs produits / solutions après une vente sans se préoccuper des suites. Dans ce contexte, le résultat sera simple - vous aurez passé souvent 1 an ou plus à positionner / négocier un projet et tout partira en fumée parce que vous n'aurez pas assuré un minimum de support.

Il s'agit donc ici d'accompagner le client après une vente – c'est le meilleur moyen d’avoir du « repeat business ». Une fois que vous êtes rentrés, vous ne sortirez plus d’un client si le projet s'est bien passé et que vous assurez un support correct.

Merci de partager tout commentaire / expérience vécue notamment sur le point "support".
(Sylvain)

Thursday, March 24, 2011

Se faire payer en Afrique

Point fondamental s’il en est dans tout type de business et sur tout continent. Comment s’assurer d’être payé en Afrique ? Quels termes de paiement appliqués en Afrique ?

Je vais explorer ici l’attitude générale et quelques bons réflexes à adopter. Cela vous aidera à créer un climat de confiance propice au business, propice à être payé.

Vous devez vous mettre dans la peau de vos interlocuteurs et créer un climat de confiance. Si vous discutez business avec telle ou telle société, c’est qu’il y a un besoin identifié et que c’est dans leur intérêt également de travailler avec vous. Donc, il ne faut pas penser que juste parce que c’est l’Afrique – ce sera le royaume de l’entourloupe et que vous devrez mettre en place des termes de paiement très contraignants. Exit le mythe du « sur-blindage ».

A noter que le plus contraignant seront vos termes / conditions de paiement et le plus vous retarderez les décisions d’achat. Si vous avez des contrats lourds par exemple – cela rajoutera plusieurs semaines voire des mois à toute conclusion de business pour des raisons diverses – faute de temps, faute de conseil légal, faute de compréhension de tel ou tel document (et certains interlocuteurs ne vous diront pas qu’ils n’ont pas compris – ils préfèreront le silence à la possibilité même minime de perdre la face, etc. Adaptez-vous au contexte donc.

Points intéressants à noter sont que dans certains pays (le Nigeria par exemple), on pourra vous demander de mettre en place une lettre de crédit. Aussi, bon nombre de sociétés africaines se sont faits avoir avec des distributeurs européens ou autres et de ce fait, ils souhaiteront eux-aussi bien border les conditions / termes de paiement.

Soyez donc pratique et lucide – vous y gagnerez aussi bien pour votre premier « deal » que pour les suivants. Maintenant, si vous souhaitez impérativement « sur-blinder » un « deal » – contrats compliqués à l’appui par exemple – déjà faîtes le avec tact en expliquant que c’est la procédure habituelle de votre entreprise et n’hésitez pas à aller sur place pour expliquer, comprendre et accélérer le processus de validation avec vos clients.

Cela fera gagner du temps à tout le monde et permettra de mettre tout le monde en confiance. De manière générale, essayez d’appliquer les pratiques que vous avez sur votre marché d’origine – cela vous simplifiera la vie. Trop de sociétés européennes souhaitant faire du business en Afrique ne prennent pas la peine de montrer un minimum d’intérêt et de respect pour leurs interlocuteurs.

Ecouter, discuter, rencontrer – c’est le début de la garantie d’être payé et de pérenniser votre relation avec vos clients africains. Il s’agit dans tous les cas de bien clarifier les attentes des uns et des autres c'est-à-dire de ne laisser aucune zone d’ombres – clarifier qui paye quoi, quand et à qui. 

Aussi, concernant les montants que vous pouvez réclamer ou non à la commande, il n’y a pas vraiment de normes. S’il devait y avoir une norme néanmoins : 30% à la commande n’est pas choquant et justifiable ne serait-ce que pour couvrir vos propres frais initiaux. Dépendant de vos propres fournisseurs par exemple, vous serez peut-être amener à demander 100% à la commande – pas choquant non plus même si cela représentera un peu plus de négociation.

A savoir aussi que vous traiterez différemment un deal unique avec un client plutôt que ceux qui vont contribuer à une collaboration dans le temps. Si vous ne faîtes qu’un deal – bordez un maximum. Si vous construisez – soyez peut-être plus arrangeant. Aussi, attention à la réputation que vous vous créerez – le tissu économique reste assez petit en Afrique et si vous développez une réputation de rapace – cela pourra vous jouer des tours.

Au final - les termes de paiements font de toute façon partie intégrale de votre négociation donc la seule chose choquante serait de perdre un deal parce que vous n’avez pas pu vous mettre d’accord sur ces termes.

Si vous n’êtes pas payés au terme de paiement – je vous recommanderai de rester courtois mais d’appliquer la plus grande fermeté (relances journalières, appeler le Directeur Général de la société, aller sur place). Pourquoi ? Parce que certains clients testeront votre réaction. Si vous êtes « coulant » dès le début vous verrez une semaine de retard de paiement se transformer en 2 semaines et ainsi de suite.

Vous verrez certainement dans ces quelques lignes des parallèles avec ce qui se passent sur des marchés européens par exemple. Soyez lucide et pragmatique avant tout.
(Sylvain)

Tuesday, February 15, 2011

Choosing a partner in Africa

The first real question to ask yourself is : do I really need to have a partner in order to do business in XYZ country ?

Contrary to some popular and potentially time wasting beliefs, it is clearly not “automatic”. The point here is that a partnership must make business sense : not wishing to go into the “field“ for example is a very bad reason to choose a partner. First and foremost being that you will never understand the market you’re addressing and that will jeopardize your activity in the short, mid and long run.

Also, don’t count on a partner to bring you a deal without your intense help. Plus, you can bet on the fact that you will bring the first one yourself – holding your partner’s hand. Doing business in Africa bears a simple fact (like most markets for that matter) is that you need to go on site, that you do the first steps, and that you communicate this knowledge and understanding to your partner.

Only through this “hand holding” will you ensure motivation, follow through, and a durable collaboration. Plus, don’t give your partner long lists of to do’s + very specific timeframes – you will only be disappointed. Give one to do at a time + give them window of actions until your next trip to that specific country. The last point is fundamental – you need to create the urgency – not your partner. Urgency will come by you coming to the country again.

At the end of the day – don’t expect to do any serious business and build business relations without going at least 4 times to a specific country. A good partnership takes time to build.  Even if you’re a Cisco, Bouygues or Total – and actually, if you are one of these companies – more often than not – a partner is not what you need – you’ll set up your own operation in XYZ country.

Below, some of the questions that you need to ask yourself when selecting your partner :
- What’s my market ? How complex is my solution / product ?  The more your solution is complex and specific the less you will realistically be able to rely on a local partner quickly. The more local support you need for your product / solutions the more a partner will become justifiable (include training time to your relationship building).
- What are my sales cycles ? The longer they are and the less a partner will follow….
- What is the real local « network » of the potential partner ? Merchants of dreams as I call them are numerous in Africa and you need to identify them quickly and “ruthlessly” in order not to waste time.
- What are the common payment terms and conditions in the country ? This point alone could justify having a partner in Nigeria for example.
- Etc.

Please comment / add inputs.
(Sylvain)